Publié le 18 avril 2024

Viser un prix de vente élevé pour se « garder une marge » est la principale cause de vente sous la valeur marchande au Québec.

  • Un prix surévalué vous rend invisible sur Centris à cause des filtres de recherche des acheteurs.
  • Chaque semaine passée sur le marché érode la valeur perçue de votre bien et votre pouvoir de négociation.

Recommandation : La stratégie la plus performante repose sur un prix de lancement juste, voire légèrement agressif, pour créer un momentum et générer des offres multiples dès la première semaine.

Vous êtes sur le point de mettre votre propriété en vente au Québec et la question fatidique se pose : à quel prix l’afficher ? L’instinct, souvent, pousse à ajouter 20 000 $, 30 000 $, voire plus au-dessus de sa valeur estimée. « Pour se laisser une marge de négociation », dit-on. Cette logique semble imparable. Après tout, les acheteurs négocient toujours, n’est-ce pas ? On entend parler de home staging, de photos professionnelles et d’un marché qui reste globalement favorable aux vendeurs.

Pourtant, cette stratégie est un piège. En tant qu’analyste de données immobilières, les chiffres révèlent une vérité contre-intuitive : surévaluer sa propriété au départ est le chemin le plus direct pour la vendre… en dessous de son potentiel réel. Ce n’est pas une opinion, c’est une mécanique de marché implacable. La psychologie de l’acheteur et les algorithmes de plateformes comme Centris travaillent de concert contre les biens perçus comme trop chers dès leur mise en marché.

Dans cet article, nous allons décortiquer, données à l’appui, pourquoi cette croyance populaire est une erreur coûteuse. Nous analyserons l’impact des seuils de prix sur votre visibilité, le phénomène d’érosion psychologique lié au temps, et pourquoi les « comparables » affichés sont une mauvaise boussole. Surtout, nous établirons quelle stratégie de lancement génère les meilleurs résultats financiers dans le contexte québécois actuel.

Pourquoi inscrire trop cher au départ finit-il souvent par une vente sous la valeur marchande ?

L’idée de fixer un prix élevé pour « tester le marché » est séduisante, mais les données démontrent qu’elle est contre-productive. Le principal ennemi d’un vendeur est le temps. Une propriété qui stagne sur le marché envoie un signal négatif aux acheteurs potentiels. Ils se demandent : « S’il n’y a pas d’offres, c’est qu’il y a un problème caché ». Ce phénomène, que l’on peut nommer l’érosion psychologique, diminue drastiquement votre pouvoir de négociation. Alors que le délai de vente moyen peut sembler raisonnable, avec par exemple environ 60 jours au 3e trimestre 2024 au Québec, chaque jour au-delà de ce seuil critique joue contre vous.

Une propriété correctement tarifée génère un sentiment d’urgence et d’opportunité durant ses deux premières semaines de commercialisation. C’est durant cette fenêtre critique, le « momentum de lancement », que se concentre le plus grand nombre de visites et que les chances d’obtenir des offres multiples sont les plus élevées. En surévaluant votre bien, vous manquez cette fenêtre. Vous vous adressez à un bassin d’acheteurs plus restreint et moins qualifié. Les analyses de marché montrent que les biens restant plus de 90 jours sur le marché voient leur pouvoir de négociation s’effriter considérablement. Des études européennes, dont les mécanismes sont transposables, ont constaté que la marge de négociation moyenne pouvait atteindre 6,6 % sur des marchés tendus, mais que ce chiffre explosait pour les biens « brûlés » par une trop longue exposition.

Finalement, après plusieurs semaines ou mois d’attente et une ou plusieurs baisses de prix, la propriété finit souvent par se vendre à un prix inférieur à celui qu’elle aurait pu atteindre avec un juste prix dès le départ. Vous perdez non seulement de l’argent, mais aussi un temps précieux. La première impression est la seule qui compte, et un prix de départ erroné est une première impression ratée.

Quand et de combien faut-il baisser le prix pour relancer l’intérêt des acheteurs ?

Si votre propriété est sur le marché depuis plusieurs semaines sans générer de visites qualifiées ou d’offres, une baisse de prix devient inévitable. Cependant, la manière dont vous opérez cette réduction est aussi stratégique que le prix initial. Une petite baisse symbolique de 5 000 $ est souvent la pire des décisions. Elle ne crée aucun choc psychologique et, surtout, elle est inefficace face aux algorithmes des portails immobiliers comme Centris. Elle est perçue par les acheteurs comme un signe de désespoir plutôt qu’une nouvelle opportunité.

L’objectif d’une baisse de prix est double : attirer l’attention des acheteurs qui suivent votre bien et, plus important encore, apparaître dans les radars d’un nouveau segment d’acheteurs. Ces derniers utilisent des filtres de recherche par tranches de prix (ex: 450 000 $ à 500 000 $). Pour être efficace, votre baisse doit vous faire franchir l’un de ces seuils majeurs. Par exemple, faire passer une propriété de 515 000 $ à 499 900 $ a un impact psychologique et algorithmique colossal, bien plus qu’une baisse à 505 000 $.

Graphique conceptuel montrant les paliers de prix sur Centris, illustrés par des blocs de bois formant un escalier descendant.

Comme l’illustre ce concept, la stratégie de prix n’est pas une ligne continue mais une série de paliers. La bonne stratégie consiste à identifier le prochain palier de recherche pertinent et à positionner votre nouveau prix juste en dessous. Une baisse de 3 % à 5 % du prix affiché est généralement considérée comme un minimum pour créer un réel impact et relancer une dynamique. Cela montre que vous êtes un vendeur sérieux et prêt à vous ajuster au marché, tout en maximisant votre visibilité auprès d’une nouvelle cohorte d’acheteurs qualifiés.

99 000 $ ou 100 000 $ : l’impact des seuils de prix sur les filtres de recherche Centris

La différence entre 499 900 $ et 500 000 $ peut sembler négligeable, mais en termes de stratégie de mise en marché, elle est immense. C’est ce qu’on appelle la friction algorithmique : un prix mal positionné peut vous rendre invisible à des milliers d’acheteurs qualifiés. La grande majorité des acheteurs sur Centris n’entrent pas un prix précis, mais définissent une fourchette, souvent calée sur des chiffres ronds (400 000 $, 500 000 $, 600 000 $).

Un acheteur avec un budget maximum de 500 000 $ configurera probablement sa recherche pour des biens « jusqu’à 500 000 $ ». Une propriété affichée à 505 000 $, même si elle est négociable, n’apparaîtra tout simplement jamais dans ses résultats. Vous perdez ainsi une visibilité cruciale auprès de votre cible la plus pertinente. Afficher à 499 900 $ garantit une exposition maximale à tous les acheteurs cherchant sous la barre des 500 000 $, tout en bénéficiant de l’effet psychologique du « prix de charme » qui semble moins élevé.

Le tableau suivant illustre l’impact direct de ces décisions de prix sur votre visibilité. Il démontre clairement pourquoi un positionnement juste sous un seuil psychologique est presque toujours la meilleure stratégie pour maximiser le nombre d’acheteurs potentiels.

Impact des seuils de prix sur la visibilité Centris
Prix affiché Recherches manquées Impact psychologique
505 000 $ Acheteurs avec alerte < 500 000 $ Perçu comme « dans les 500k », mais invisible à une partie de la cible
500 000 $ Aucune (inclus dans la recherche max 500k) Point de référence psychologique, maximum d’exposition
499 900 $ Aucune (inclus dans la recherche max 500k) Effet « prix de charme », perçu comme nettement plus abordable

Dans un contexte où les conditions de crédit se stabilisent, les acheteurs reviennent sur le marché avec une idée claire de leur capacité d’emprunt. Comme le souligne l’APCIQ, la confiance des consommateurs pour les achats majeurs est en hausse. Un prix agressif, bien positionné sous un seuil, est le meilleur moyen de capter cette nouvelle vague d’acheteurs et de créer une compétition favorable au vendeur.

Pourquoi votre voisin a-t-il vendu 50 000 $ de plus que votre estimation ?

Il est fréquent de voir une maison voisine, en apparence similaire, se vendre à un prix qui défie les estimations. Plusieurs facteurs, au-delà de la simple superficie ou du nombre de chambres, expliquent ces écarts significatifs. Le contexte du marché local joue un rôle prépondérant. Par exemple, dans un marché surchauffé comme celui de Québec où les données de l’APCIQ montraient une hausse de 46% des transactions en novembre 2024, la rareté de l’inventaire pousse les prix à la hausse.

Dans un tel contexte, la présentation de la propriété devient un facteur multiplicateur de valeur. Une maison qui a bénéficié d’un home staging professionnel, de rénovations récentes et documentées (toiture, fenêtres) ou qui offre des conditions de vente flexibles (date d’occupation) peut facilement capter l’attention et justifier un prix supérieur. Le voisin n’a peut-être pas vendu « trop cher », il a simplement optimisé tous les leviers pour maximiser la valeur perçue de son bien aux yeux des acheteurs les plus motivés. Ces acheteurs sont prêts à payer une prime pour un bien clé en main, sans travaux à prévoir, surtout lorsque l’offre est limitée.

De plus, une stratégie de prix de départ juste a probablement créé un scénario d’offres multiples, faisant grimper le prix final bien au-delà du prix affiché. Il n’est pas rare de voir des vendeurs obtenir un prix final supérieur au prix demandé. Les données de l’APCIQ pour la région de Québec ont déjà montré que de plus en plus de vendeurs obtiennent des prix significativement plus élevés que le prix affiché initialement, parfois de 5% ou plus, lorsque les conditions de marché sont réunies et que la stratégie de mise en marché est impeccable. La vente du voisin n’est donc pas une anomalie, mais souvent le résultat d’une préparation et d’une stratégie parfaitement exécutées.

Afficher bas pour vendre haut : cette stratégie est-elle risquée dans le marché actuel ?

La stratégie du « prix d’appel », qui consiste à afficher sa propriété à un prix légèrement inférieur à sa valeur marchande pour attirer un maximum d’acheteurs et générer des offres multiples, est puissante mais pas sans risques. Dans un marché de vendeurs, elle peut s’avérer extrêmement payante. L’afflux de visiteurs et la compétition créée peuvent faire monter les enchères bien au-delà du prix espéré. C’est l’antithèse de la surévaluation : au lieu d’attendre passivement un acheteur, vous créez un événement de marché autour de votre propriété.

Le principal risque de cette stratégie est de « sous-vendre » si la compétition ne se matérialise pas comme prévu. Un autre risque est de recevoir une offre au prix demandé et de se sentir obligé de l’accepter, même si on espérait plus. Enfin, l’évaluation bancaire de l’acheteur peut devenir un obstacle si le prix de vente final dépasse largement la valeur estimée par l’évaluateur agréé, mettant en péril le financement de la transaction.

Métaphore visuelle des offres multiples avec plusieurs enveloppes scellées disposées sur une table en bois, suggérant une compétition d'enchères.

Pour réussir cette stratégie, une préparation rigoureuse est donc indispensable. Il ne s’agit pas simplement de baisser le prix, mais de construire un cadre qui favorise la surenchère tout en protégeant les intérêts du vendeur. L’objectif est de transformer le risque en une opportunité contrôlée. Les données récentes montrent une pression à la hausse sur les prix, notamment pour les propriétés dans les tranches supérieures, ce qui indique un marché réceptif à ce type de stratégie si elle est bien menée.

Plan d’action : Gérer les risques de la stratégie du prix d’appel

  1. Documenter la valeur : Préparez un dossier complet pour l’évaluateur bancaire de l’acheteur, incluant la liste des rénovations, les factures, et les comparables vendus (et non affichés) qui justifient un prix élevé.
  2. Fixer un calendrier strict : Annoncez dès le départ une date et une heure limites pour la réception des offres (ex: lundi 17h). Cela crée un sentiment d’urgence et structure la compétition.
  3. Exiger des préqualifications : Demandez à ce que chaque offre soit accompagnée d’une preuve de préqualification hypothécaire récente pour filtrer les offres non finançables et éviter les mauvaises surprises.
  4. Gérer la transparence : Communiquez de manière transparente (et autorisée par les règles de l’OACIQ) le nombre d’offres reçues aux courtiers participants pour stimuler la compétition, sans jamais divulguer les montants.
  5. Définir un prix plancher : Établissez en amont avec votre courtier un prix de vente minimum confidentiel en dessous duquel vous n’accepterez aucune offre, vous protégeant ainsi contre une vente à perte.

Pourquoi les maisons à vendre ne sont-elles pas fiables pour fixer votre valeur ?

Une des erreurs les plus communes commises par les vendeurs est de baser leur prix sur les propriétés actuellement à vendre dans leur quartier. Ces prix affichés ne sont pas des données factuelles, mais simplement les aspirations d’autres vendeurs. Ils ne représentent en rien la valeur transactionnelle réelle qu’un acheteur est prêt à payer. Se baser sur ces chiffres, c’est comme copier les réponses d’un voisin qui n’a pas encore reçu sa note : vous risquez de propager et d’amplifier les mêmes erreurs de surévaluation.

La seule donnée fiable est le prix des propriétés comparables VENDUES récemment. Ces informations, accessibles via le Registre foncier du Québec ou par l’intermédiaire d’un courtier immobilier, représentent la vérité du marché. L’écart entre le prix demandé et le prix vendu peut être considérable. Des analyses de marché indiquent qu’en fonction des conditions, la marge de négociation moyenne atteint 8,8%, avec des variations entre les maisons et les appartements. Fixer votre prix sur une base de 400 000 $ parce que des voisins affichent à ce prix, alors qu’ils se vendent en réalité à 370 000 $, est une erreur de départ qui vous coûtera cher.

Le marché immobilier québécois est dynamique, avec par exemple près de 90 369 ventes résidentielles en 2024, soit une hausse significative. Ce volume de transactions génère une quantité massive de données réelles. Ignorer ces données transactionnelles au profit des prix affichés, c’est naviguer à l’aveugle. Un analyste ou un courtier compétent s’appuiera exclusivement sur les propriétés vendues, en ajustant leur valeur en fonction des différences objectives (superficie, état, garage, etc.) pour déterminer une fourchette de prix juste et stratégique pour votre bien.

Pourquoi une maison vaut-elle plus cher dans un marché de vendeurs que dans un marché d’acheteurs ?

La valeur d’une propriété n’est pas une donnée absolue ; elle est intrinsèquement liée à la loi de l’offre et de la demande. Dans un marché de vendeurs, la demande (le nombre d’acheteurs) est supérieure à l’offre (le nombre de propriétés à vendre). Cette rareté donne un pouvoir de négociation considérable aux vendeurs. Les propriétés bien situées et correctement tarifées reçoivent souvent plusieurs offres, créant une surenchère qui pousse le prix de vente final au-dessus du prix affiché.

À l’inverse, dans un marché d’acheteurs, l’offre est abondante. Les acheteurs ont le choix, le temps de comparer et un fort pouvoir de négociation. Les propriétés restent plus longtemps sur le marché, les baisses de prix sont fréquentes et les ventes se concluent souvent en dessous du prix demandé. La même maison n’a donc pas la même valeur transactionnelle dans ces deux contextes. C’est la dynamique du marché qui dicte le prix final, bien plus que la valeur intrinsèque du bâtiment.

Le tableau suivant, basé sur les données de l’APCIQ, illustre parfaitement la transition vers un marché plus favorable aux vendeurs au Québec entre 2023 et 2024, et son impact direct sur le pouvoir des vendeurs.

Évolution du marché immobilier québécois Q3 2023 vs Q3 2024
Indicateur Q3 2023 Q3 2024 Impact sur les vendeurs
Ventes totales Québec 18 230 20 620 (+13%) Pouvoir de marché accru
Prix médian unifamiliale 419 000 $ 448 550 $ (+7%) Surenchères plus fréquentes
Inventaire disponible 31 473 36 824 (+17%) Encore sous la moyenne historique, avantage vendeur
Délai de vente 52 jours 60 jours Marché toujours dynamique et favorable

On constate que malgré une légère augmentation de l’inventaire et des délais, la forte hausse des ventes et des prix médians confirme un marché qui donne l’avantage aux vendeurs. Cette dynamique est soutenue par des facteurs économiques, comme une stabilisation des taux d’intérêt, qui redonne confiance aux acheteurs. Comprendre dans quel type de marché on se situe est donc la première étape pour définir une stratégie de prix réaliste et ambitieuse.

À retenir

  • La surévaluation initiale est la principale cause d’une vente sous la valeur marchande en raison de l’érosion de la perception des acheteurs au fil du temps.
  • Le prix doit être fixé juste sous un seuil psychologique de Centris (ex: 499 900 $ vs 500 000 $) pour maximiser la visibilité algorithmique.
  • La seule donnée fiable pour établir un prix est le registre des propriétés VENDUES, et non les prix affichés par d’autres vendeurs.

Quelle stratégie de lancement génère le plus d’offres multiples dès la première semaine ?

Pour synthétiser tous ces principes en une action concrète, la stratégie la plus performante pour générer un maximum d’intérêt et potentiellement des offres multiples repose sur un lancement orchestré et un prix d’appel stratégique. L’objectif n’est pas de « tester » le marché, mais de le frapper avec force pour créer un événement irrésistible durant les 7 à 10 premiers jours. Cela implique une coordination parfaite entre la mise en ligne, la présentation et la gestion des visites.

Le succès d’un tel lancement repose sur un prix de départ qui n’est pas surévalué, mais positionné de manière agressive pour être perçu comme une opportunité. Ce prix doit être soutenu par une présentation impeccable (photos et vidéos professionnelles, home staging) et un calendrier de visites précis qui concentre l’achalandage sur une courte période, créant ainsi une preuve sociale visible par tous les visiteurs. Dans un marché actif comme celui de Montréal, où les ventes peuvent connaître des hausses importantes comme les 3 201 transactions de septembre 2024 (+18%), une telle stratégie peut rapidement transformer l’intérêt en compétition.

Le calendrier de lancement optimal suit généralement une séquence précise pour maximiser l’impact avant le premier week-end complet sur le marché :

  1. Jeudi : Mise en ligne de l’annonce sur Centris en matinée, avec toutes les photos, descriptions et la visite virtuelle.
  2. Vendredi : Activation du réseau de courtiers collaborateurs pour des visites privées en avant-première, créant un premier buzz.
  3. Samedi et Dimanche : Organisation de portes ouvertes ou de blocs de visites structurés pour concentrer le trafic et permettre aux acheteurs de voir l’intérêt des autres.
  4. Lundi soir (17h) : Fixation d’une date et heure limites claires pour la réception de toutes les offres.
  5. Mardi : Analyse et présentation des offres au vendeur pour la prise de décision et les négociations finales si nécessaire.

Cette approche disciplinée, combinée à un prix juste, est la méthode la plus fiable pour non seulement atteindre la valeur marchande de votre propriété, mais potentiellement la dépasser grâce à la dynamique concurrentielle que vous aurez vous-même créée.

Pour appliquer ces principes et définir une stratégie de prix qui maximise votre gain net, l’étape suivante consiste à obtenir une évaluation professionnelle basée non pas sur les prix affichés, mais sur les données transactionnelles réelles de votre secteur.

Rédigé par Sophie Bélanger, Évaluatrice agréée (É.A.) membre de l'Ordre des évaluateurs agréés du Québec. Elle offre une expertise impartiale sur la valeur marchande réelle des propriétés résidentielles et de villégiature.